Astuces contre le mal des transports pour votre trajet au ski

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Le mal des transports est un trouble courant lors des voyages en montagne qui sont caractérisés par des routes sinueuses et ponctuées de virages (pour les stations les plus hautes). Ce trouble est aussi bien désagréable pour celui qui en souffre que pour ceux qui le “subissent”. Cette semaine, on vous fait un listing d’astuces “anti-vomi” pour limiter la casse lors de vos trajets en direction des sommets, malgré la thématique peu plaisante. 

1. Le mal des transports qu’est-ce que c’est concrètement ?

“Maman, papa, j’ai mal au cœur !” et là, c’est la panique en voiture, dès que ces mots (trop souvent entendus) sont prononcés par vos enfants. On se gare en hâte, on ouvre la portière pour éviter la catastrophe de justesse… Ou trop tard. Mais qu’est-ce que c’est, au fond, le mal des transports ? Explications.

Cet ensemble de troubles survient lors de trajets en voiture, en bateau, en avion… A bord d’un véhicule. Ce phénomène est fréquent lors de mouvements successifs accentués, et donc, en voiture, c’est principalement dans les montagnes que le mal des transports se manifeste : Virages successifs, répétés, et les symptômes font leurs apparitions : vos enfants deviennent pâles, sont pris de sueurs froides, et comme vous avez les yeux sur la route, c’est au moment de l’ultime – et pire – symptôme que vous comprenez la situation : les nausées, qui conduisent aux vomissements. Ces symptômes seraient dus à un souci de “coordination” entre deux de vos sens : la vue, et l’ouïe. Si vous apercevez du mouvement depuis votre véhicule sur le trajet (et donc, surtout pendant les virages), l’organe d’équilibre ne “l’entend pas de cette oreille” (cet organe étant situé dans l’oreille interne) et estime qu’en voiture, votre corps ne “bouge pas” et qu’il n’y a donc pas de mouvements. L’organisme ne s’adapte donc pas, et forcément … S’ensuivent les soucis.

2. Les précautions avant le départ

Si ce trouble survient souvent chez les enfants entre deux et douze ans, il existe quelques moyens d’anticiper le mal des transports et de se préparer contre, à défaut de moyens surs de l’empêcher. Des précautions simples, et pourtant, auxquelles on ne pense pas toujours :

Manger, mais pas trop

Partir le ventre vide est déconseillé, mais abuser lors de son dernier repas avant la route est également source de risque si vous êtes sensibles de l’estomac. On précisera même d’éviter les mélanges comme chocolat/jus d’orange et de privilégier les sucres lents (riz, pâtes…) et les aliments solides qui vous tiendront au corps (féculents, bananes…).

Du repos

Etre reposé avant la route évitera à vos enfants d’être agités, énervés, et ainsi, ils seront plus “calmes” pendant le trajet. Les parents ont trop tendance à penser que conduire quand les enfants n’ont pas assez dormi est une meilleure solution, pour qu’ils dorment le temps de la route. Mauvaise idée ! Car souvent, les enfants ne parviennent pas à dormir lors de trajets sinueux comme ceux en montagne. On rappelle qu’un enfant a besoin de dix heures de sommeil en moyenne, tentez donc de vous en approcher si possible ! Ne paniquez pas non plus, à l’aller les virages font partie des dernières minutes de trajets pour de très nombreuses stations. Au retour, prenez votre temps pour descendre et en cas de besoin profiter des recoins pour vous garer.

Un petit remontant

Il existe de nombreux médicaments permettant de limiter le mal des transports. Donnez-en un à votre enfant environ une heure avant de prendre la route, pour prévenir le corps et limiter les sensations de malaise.

Prévoir le pire

On ne sait jamais de quoi va être fait le trajet, et malheureusement, les réactions ne sont pas toujours assez rapides dans certains cas : se garer, ouvrir la portière, se détacher… Anticipez donc et prévoyez un sac en cas de besoin à tendre à vos enfants. Les sièges de la voiture vous remercieront !

3. Les conseils pendant le trajet

Puis évidemment, pendant la route, on a aussi quelques petits conseils : si vous savez qu’un de vos enfants (ou que votre enfant) est enclin à avoir le mal des transports, faites en sorte de le placer au milieu de la banquette arrière de la voiture et de vous assurer qu’il regarde le plus loin possible la route. Évitez de le faire regarder partout autour de lui, et surtout des activités telles que la lecture, les jeux vidéo ou des activités qui stimulent le mouvement du regard et accentuent le mal des transports. Le tout c’est de réussir à le distraire sans trop bouger, au final, et essayez également d’entrouvrir une fenêtre pour mieux respirer sur la route. Calez sa tête contre un oreiller (ou une veste si vous n’en avez pas emporté avec vous) pour mieux le stabiliser et éviter à son corps (et surtout sa tête) de suivre les mouvements du véhicule. A l’aller, une fois arrivés en station vous serez sauvés. Et si par chance vous avez pris un séjour ski tout compris il ne vous restera que peu d’étapes avant de rejoindre les pistes.

Il n’existe pas de moyen “certain” d’empêcher le mal des transports, mais ces astuces vous aideront, on espère, à passer un trajet de vacances sans dégâts ! Et sinon Cocculine ou Mercalm, que vous trouverez en pharmacie, pourront également être vos alliés.

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