Les spécialités culinaires du Jura

| |

Et oui, les fêtes de fin d’année et leur farandole de bons petits plats sont bel et bien derrière nous. Certes vous vous consolez avec quelques parts de galettes des rois, mais votre corps vous réclame du bon, du gras, du chaud ! Histoire de vous faire patienter (ou de vous mettre l’eau à la bouche) avant vos prochaines vacances au ski, voici quelques spécialités culinaires du Jura.

« Les produits laitiers sont nos amis pour la vie »

Ce serait vraiment trop bête de développer une carence en calcium cet hiver n’est ce pas ? 😉 Une seule solution, déguster régulièrement du fromage !

Le Comté

Qui dit Jura, dit obligatoirement Comté. Fruité, corsé, plus ou moins affiné, il y en a forcément un qui ravira vos papilles. N’hésitez pas à le décliner sous toutes ses formes : en fondue, en soufflé, en tarte, etc.

Comté
© Snufkin7 – Wikimedia Commons

Le Morbier 

Dans la famille des fromages fruités qui titillent nos papilles comme on aime, je vous présente le Morbier. Facilement reconnaissable grâce à sa raie cendrée, le Morbier permet de revisiter des plats fromagers de manière subtile.

Le Mont d’Or

Du plaisir en boîte ! Voici comment résumer ce fromage dont la production traditionnelle se veut saisonnière. En effet le Mont d’Or est généralement élaboré entre le 15 août et le 15 mars pour être vendu entre le 10 septembre et le 10 mai. Pourquoi me direz-vous ? Et bien parce que depuis toujours les montbéliardes ont tendance à produire moins de lait en hiver, ajoutez à cela des routes inaccessibles pour la collecte de lait et vous obtiendrez une bonne raison pour les fermiers comtois de créer leur propre fromage avec le lait de leurs seules vaches.

Le Bleu de Gex

Comme son nom l’indique, ce fromage est un bleu, mais doux. Déjà fabriqué par les moines de l’abbaye St Claude au XIIIème siècle, le bleu de gex reste cependant dans l’ombre de ses cousins auvergnats et aveyronnais.

Bleu de Gex
© Pierre-Yves Beaudouin – Wikimedia Commons

La Cancoillotte

Pas toujours facile à prononcer correctement, mais le jeu en vaut la chandelle. Comment vous dire, là, on atteint les sommets des plaisirs fromagers ! La Cancoillotte se déguste chaude sur des pommes de terre ou froide en tartine. Je me permets de préciser que de tous ses acolytes régionaux c’est le fromage le moins calorique, avec 8% à 10% de matière grasse… alors pourquoi se priver ?!

“Tout est bon dans l’cochon” !

Deux grandes dames règnent sur la gastronomie jurassienne et franc-comtoise, et elles s’appellent saucisses de Morteau et de Montbéliard. Pas toujours facile pour nos yeux inexpérimentés de les différencier mais voici quelques caractéristiques :

La saucisse de Morteau est reconnaissable à sa couleur ambrée tirant sur les bruns. De gros calibre, elle est traditionnellement fermée par une cheville de bois. Enfin elle dégage un arôme de fumé caractéristique.

Saucisses Jura
© Arnaud 25 – Wikimedia Commons

La saucisse de Montbéliard est souvent servie par paire et a une couleur légèrement ambrée. Elle dégage également un arôme de fumé agrémenté de notes de poivre et de cumin.

Vous prendrez bien un p’tit verre pour la fin ?

Pour accompagner ces succulents plats, rien de tel qu’un bon verre de vin. Là encore le Jura saura vous surprendre avec des vins originaux :

Le vin de paille que l’on obtient après avoir fait sécher les raisins sur un lit de paille pendant une durée minimum de six semaines.

Le vin jaune qui a la particularité d’être conservé au minimum six ans et trois mois en fûts de chêne sans soutirage ni ouillage.

Alors, par quoi allez-vous commencer votre découverte de la cuisine du Jura? :-).

Précédent

A la découverte des stations de ski des Vosges

“Cham”, Chamonix et son histoire

Suivant