Comment vaincre sa phobie du ski ?

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Comme n’importe quelle activité sportive, le ski alpin peut être à l’origine de phobie pour les non-initiés mais aussi pour des niveaux intermédiaires à experts qui ont connu une mauvaise expérience. Les craintes peuvent être multiples : peur de se retrouver seul dans un milieu sauvage composé de forêts, sueurs froides lorsque l’on se retrouve en haut d’une pente raide, stress à l’idée de tomber sur la neige dure, manque de confiance lorsqu’il s’agit d’emprunter les remontées mécaniques… Toutes peuvent être combattues. Travelski vous donne quelques précieux conseils pour ne pas gâcher votre séjour au ski.

Explication de la phobie du ski

Le ski n’est pas un sport à l’abri du danger. En revanche, les accidents ont lieu beaucoup moins rarement que la plupart des gens ne le pensent. Comme la peur de l’avion, la phobie du ski repose avant tout sur des éléments irrationnels qu’il est nécessaire de comprendre pour pouvoir les combattre. Grâce à un bon équipement et au respect des règles élémentaires de sécurité et bonne conduite, les risques sur la piste sont relativement simples à éradiquer. En réalité, la peur du ski se compose d’une succession de trois éléments distincts. D’abord, le skieur est en proie à une sensation physique désagréable. Il se trouve par exemple au sommet d’une pente longue et étroite, constituée de virages et de bosses. Les jambes molles, il se mettra à frissonner. L’accélération du rythme cardiaque empirera la situation d’inconfort. Ensuite, à cause de ces sensations, il se sentira incapable de descendre et sera envahi de pensées négatives. Sûr de tomber, il ne voudra pas se lancer. Le risque de se casser un membre serait beaucoup trop important. Soumis à sa phobie, le skieur préférera s’écarter pour laisser passer d’autres sportifs et rentrer au chalet. Alors, comment faire pour en venir à bout pour de bon ?

Vaincre la phobie du ski en trois étapes simples

Etape 1 : Inspirer et expirer

La première chose à faire est de prendre conscience des sensations physiques telles qu’elles sont ressenties. Difficulté à respirer, gorge nouée, poids sur le cœur, boule dans le ventre… Surtout ne pas céder à la panique. Si la descente paraît insurmontable, quelques respirations profondes peuvent déjà permettre de réduire l’inconfort et de mettre son cerveau en bonnes conditions pour dévaler la pente.

Etape 2 : Se poser les bonnes questions et y répondre

Maintenant, il s’agit de passer en revue l’intégralité des idées négatives qui vous traversent l’esprit et vous clouent en haut de la piste. Essayez de déterminer des preuves ou des probabilités quant à la survenue de ces cas dramatiques, si vous avancez vers le bas de la pente. Quelle est la part liée à la peur irrationnelle et celle que l’on peut retrouver en situation réelle ? Parmi tous les skieurs que vous avez vus dévaler la pente avant vous, combien se sont cassés une jambe ou un bras ? Aucun ? Pourquoi feriez-vous exception ? Quelle mauvaise étoile brillerait particulièrement au-dessus de votre parcours ? Si ce sont plutôt les télésièges qui vous terrifient, demandez-vous si votre siège risque réellement de tomber. Pensez à des expériences déjà vécues ou partagées par des proches. Sont-elles négatives ? Pourquoi vos amis et votre famille continuent-ils de skier en faisant fi des risques ? Sont-ils des inconscients ? Le sont-ils vraiment ? … Rassurez-vous en pensant que les télésièges font l’objet d’un entretien journalier et que s’ils se décrochaient à chaque passage, les entreprises auraient tôt ou tard fait de clore l’activité pour raison économique. Quant à la descente, rien ne vous force à la dévaler à toute vitesse, comme ce champion qui vient de balayer la neige en un temps record juste devant vous. Faites-le et surtout, faites-le à votre rythme ! Descendez à votre rythme sans hésiter à faire des pauses si nécessaire. C’est ainsi que les risques peuvent être minimisées. Et tout aussi important, la phobie vaincue ! Vous êtes tout à fait capable d’y arriver.

Etape 3 : Se lancer et réussir

On y est presque ! Il s’agit désormais de passer à l’action : monter sur le télésiège et descendre la piste tranquillement. Si vous pouvez le faire entourer d’amis ou d’un moniteur dans un premier temps, cela peut vous aider à être encore plus rassuré et à profiter de leurs conseils en la matière. Bientôt, vous en redemanderez et repartirez seuls en chaussant votre paire de skis préférée !

Comme toutes les phobies, la phobie du ski peut donc être éliminée en suivant quelques étapes. Pour réussir sur le long-terme, il est important d’y associer une bonne maîtrise du ski en prenant des cours de ski auprès de moniteurs confirmés et en gardant les pieds sur terre – c’est-à-dire sur la piste – quant à ses capacités personnelles.

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